Selon les différentes "réponses" des dirigeants des Focolari au discours du pape François du 6 février, il semble qu'ils n'aient rien compris aux questions très graves auxquelles il faisait référence. Par exemple, le document final de l'Assemblée générale du mouvement, qui se voulait une réponse à ses paroles, contenait le mot "charisme" ou "charisme d'unité" 15 fois en 9 pages. Plutôt que de répondre à ce qu'il a dit sur l'autoréférence ou que "le charisme n'est pas une statue dans un musée" (et ailleurs - aux membres de Communion et Libération - il a même dit, "le centre n'est pas le charisme, le centre est un - c'est Jésus, Jésus-Christ"), il semble qu'ils soient incapables de comprendre - ou même de relever un défi. Encore plus étrange est l'interview que le co-président focolarino, Jesus Moran, a donnée au magazine italien des dehoniens, Settimana News (20 février 2021). http://www.settimananews.it/ministeri-carismi/focolari-dopo-assemblea-generale/
À une question portant sur "certaines questions critiques concernant les expériences mystiques [de Chiara Lubich] - en particulier les expériences originelles de la fin des années 1940" (ce qu'on appelle le "Paradis de 1949") Moran répond, sans la moindre prudence : "Il faut dire que Chiara a toujours pensé et nous a transmis... que cette expérience mystique est constitutive de la mentalité de toute personne qui veut être un ferment d'unité aujourd'hui dans l'Église et dans la société - c'est-à-dire de ceux qui font leur le charisme du mouvement. Il ne s'agit donc pas d'une expérience mystique privée et particulière de Chiara.” Bien que je ne sois pas théologien, je suis tout à fait conscient, je pense, d'affirmer que l'expérience de Chiara est sans le moindre doute ce que l'Église catholique définit comme une "révélation privée". Selon l'Exhortation Apostolique de Benoît XVI du 30 septembre 2010, à la suite du Synode sur la Parole de Dieu, il est nécessaire que l'Église "aide les fidèles à distinguer la parole de Dieu des révélations privées, dont la tâche n'est pas de "compléter" la révélation définitive du Christ... la valeur des révélations privées est essentiellement différente de la seule révélation publique.” Ce document indique clairement que "l'utilisation [de la révélation privée] n'est pas obligatoire". Il me semble que Moran dit tout autre chose sur les révélations du "Paradis de 1949" - que "ce n'est pas...privé" ! Comme ça on court le risque de créer une nouvelle église. Cela me semble être un exemple frappant du "gnosticisme contemporain" dont le pape François a parlé à maintes reprises, mais surtout dans le document Guadete et Esultate de 2018. Dans mon livre, Les armées du Pape (Ponte alle Grazie, 1996), une enquête sur une partie du mouvement des Focolari (j'étais membre interne de 1967 à 1976), il y avait un chapitre entier où j'exposais le gnosticisme (en utilisant le même terme) dans trois mouvements d'église - en particulier les Focolari et le "Paradis de 1949".
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Père Pierre Vignon 23 février 2021 at 21 h 40 min
Cher Gordon, ce que tu exprimes est tout à fait juste. L’Unité c’est Dieu. La mort par amour du Christ sur la croix nous ramène à l’Unité. L’Unité divine dépasse nos conceptions. Elle se déploie dans une variété infinie, car elle ne se répète jamais, et elle ramène tout à l’Unité sans aucune uniformité. Il y a beaucoup de demeures dans la maison du Père.
Madame Lubich ne peut donc pas s’identifier à l’Unité divine et prétendre qu’elle est la seule à pouvoir y conduire. C’est se mettre à la place du Saint-Esprit. Quand Jésus Moran (nouveau président élu des Focolari), emporté par son amour filial (et surtout enfantin et infantile) pour la Mamma Lubich (on pardonne aux méditerranéens l’amour exagéré de leur maman), dit que celui qui veut vivre l’Unité doit nécessairement être focolari, il blasphème, tout comme sa maman. Jésus seul pouvait dire en vérité ce qui a été pris par le grand prêtre pour le blasphème qui lui a valu la mort. Cette fausse pommade focolarine avec lesquels les écoliers de Madame Lubich se sont laissé infantiliser est insupportable. En bonne maîtresse d’école, avec ses sept couleurs, elle les a tous dominés, y compris les cardinaux et les évêques dont la vocation reposait plus sur celle de leur maman que sur un appel du Christ.
Il est donc logique, après le détournement du testament du Christ et la captation de son héritage au sujet de l’Unité, qu’elle s’en soit pris à la Vierge Marie en s’auto-proclamant sa « Vicaire ». Il y a un vicaire du Christ, c’est le pape ; mais il n’y a pas de vicaire de Marie, et Madame Lubich est une faussaire en l’ayant prétendu, et ceux qui la suivent doivent s’interdire de réfléchir pour le croire. La Vierge Marie, notre Mère selon l’ordre de la Grâce, est toute transparence, nous disons dans notre langage à nous Immaculée, afin de ne rien prendre au Christ Jésus et de ne pas lui faire écran. Si elle est la Mère de l’Eglise, c’est précisément parce qu’elle a volontairement refusé d’être la « Mamma di tutti », au sens italien et possessif du terme. Ses inspirations d’après la communion où elle voulait communier avec Igino Giordani et surtout lui avec elle, qui ont donné le Paradiso 49, sont des élans romantiques et pieux des amours platoniques (je l’espère) de jeunesse de la Lubich. Devenue vieille, elle a voulu refiler à tous les popi ses expériences de jeunesse en se prenant pour Thérèse d’Avila qui aurait rencontré Jean de la Croix. Mais tout cela est bidon ! ce sont des cris de chats dans les Dolomites !
Chiara Lubich serait sainte si elle avait su se faire transparence pour aider les chrétiens à découvrir le mystère de l’Unité divine. A l’évidence, elle n’a pas su et pas pu oublier de faire la maîtresse d’école et ce qui est extraordinaire, c’est qu’elle a réussi à infantiliser tant d’hommes et de femmes avec ce sous-catéchisme préscolaire. Comme l’a si bien chanté Charles Aznavour, « Elle va mourir, la Mamma » et tous les zenfants réunis autour du lit vont finir par trouver que ses prétendus écrits mystiques n’étaient que des cahiers de coloriage pour enfants. Si quelqu’un trouve que je blasphème en parlant ainsi, il (ou elle) me donnera raison. On peut envoyer des pomodori pourris sur un écran qui prétend faire passer tous les fils de Dieu par ce qui est projeté dessus. Sauf que Dieu a prévu des gens pour renverser les écrans entre ses enfants et Lui. Question finale : est-on iconoclaste si on envoie une tomate pourrie sur une fausse icône ? Petits garçons et petites filles de Chiara, il va falloir que vous fassiez l’unité avec le cancre que je suis si vous voulez appliquer la doctrine de la maîtresse ! Quant à moi, elle ne m’attrapera pas, ni dans le temps, ni dans l’éternité. Enlève ton masque, Chiara, on t’a reconnue Silvia !